Le mapping vidéo offre une expérience unique à ses utilisateurs. Permettant de créer des décors et des effets sur mesure, cette technologie assure, sur le long terme, des économies intéressantes puisqu’elle réduit considérablement les besoins matériaux et scénographiques.
Transportable et adaptable, son agilité permet aussi bien de fluidifier l’organisation logistique que l’aménagement des nouveaux décors selon les contraintes spécifiques aux lieux.
Utilisée depuis longtemps dans les parcs d’attractions comme Disneyland ou le Futuroscope, le mapping vidéo s’avère être un catalyseur d’expérience évolutif et toujours plus performant dans le domaine des loisirs, de l’art de la culture.
Musées, expositions et performances artistiques : le mapping vidéo comme outil créatif et pédagogique
De nombreuses cathédrales sont mises à l’honneur chaque été grâce au mapping vidéo ce qui permet aux villes de renforcer leur attrait touristique par la mise en valeur de leurs richesses patrimoniales.
Si les monuments sont un support de projection idéal, les musées sont également friands de projections vidéolasers, ce qui rend les expositions plus dynamiques et plus interactives. Ces projets remportent un franc succès auprès des publics et permettent de démocratiser de nombreuses pratiques culturelles.
Il s’agit, en quelque sorte, d’un produit pédagogique permettant de démocratiser l’accès à la culture et d’initier les néophytes à des sujets qui pourraient parfois sembler complexes et inaccessibles.
Ces projections sont aussi un outil communicationnel intéressant pour les établissements culturels, l’aspect « monumental » de cette mise en scène intrigue toujours les visiteurs, heureux de pouvoir alimenter leurs réseaux sociaux d’expériences « spectaculaires ».
Qu’il s’agisse d’expositions éphémères ou permanentes, certains musées repensent entièrement leur scénographie par le bief d’animations sonores et visuelles. Outil narratif de premier choix, le mapping vidéo permet de raconter l’histoire des lieux et des œuvres d’arts qui y sont exposés.
Côté artistique, il s’agit d’un outil de création à part entière. Nombreux sont celles et ceux qui utilisent aujourd’hui le mapping vidéo pour mettre en scène une performance, un happening ou une exposition conceptuelle. Certains considèrent même le mapping vidéo comme une évolution digitale du Street Art.
Certaines œuvres artistiques réalisées via le mapping vidéo éveillent la curiosité et permettent de réinterroger les pratiques et leur temporalité. Si le Street Art, initialement éphémère dans sa forme, est devenu contradictoire dans les lieux de projection qu’il habite (musées, galeries, murs permanents…), le mapping vidéo permet aux artistes de redéfinir leur cadre d’intervention et d’expérimenter de nouveaux moyens d’expression.
Concerts, festivals, spectacles vivants : quand le mapping vidéo est au service du show
Ces mêmes artistes mettent parfois leurs compétences au service d’autres disciplines. C’est le cas par exemple pour le VJing, devenu une pratique à part entière dans le milieu des musiques électroniques.
Il s’agit d’une performance visuelle en temps réel synchronisée avec une musique jouée en live. Les grands festivals internationaux comme Tomorrowland ou Coachella en sont friands, mais aussi les groupes de musiques, qui assurent, grâce au mapping vidéo, des shows démesurées lors de leurs tournées.
Le théâtre, l’opéra ou les ballets ne sont pas en reste, le mapping vidéo est idéal pour concevoir des décors complexes, animés et facilement interchangeables. Si les projecteurs sont un investissement à prévoir, ils sont, en général, amortis assez rapidement après quelques utilisations.
Parcs d’attractions et Escape Games : avec le mapping vidéo, les loisirs n’ont jamais été aussi interactifs
Si le mapping vidéo se décline aujourd’hui pour de nombreux usages, ce sont bien les parcs d’attractions qui en furent les premiers grands utilisateurs. Historiquement, on attribue la plus ancienne expérience de mapping vidéo à Disneyland en 1969 pour sa maison hantée aujourd’hui devenue culte.
Généralement, les fêtes foraines et les attractions furent toujours en avance sur leur temps, permettant de faire découvrir à un large public, des technologies toujours plus avancées. C’est ainsi qu’à la fin du 19e siècle, le Tout-Paris s’en allait découvrir sous les chapiteaux, ce que l’on nomme aujourd’hui le cinéma !
L’aspect ludique et scénographie du mapping est donc plébiscité pour les manèges et les attractions mais aussi pour les Escape Games. Véritables phénomènes depuis dix ans, ils ont envahi tous les centres-ville – et ce en quelques années – proposant des enquêtes et des énigmes toujours plus audacieuses.
Si les aficionados sont en recherche de mécaniques de jeux toujours plus complexes et alambiquées, l’immersion reste tout aussi importante car elle permet de renforcer l’aspect roleplay et la collaboration pour une expérience inoubliable.
Les décors et les accessoires sont des éléments indispensables et le mapping apporte une réelle valeur ajoutée à l’expérience de jeu, puisqu’il est à la fois esthétique et interactif.
Vous l’aurez compris, peu importe les lieux, le format et le public ciblé, le mapping vidéo présente une multitude d’avantages dans le domaine du loisir et de la culture :
- Flexible et agile, il peut être conçu sur mesure.
- Peu encombrant, il peut se transporter d’un endroit à un autre et s’adapter à des espaces limités.
- S’il nécessite un investissement de départ, le mapping vidéo évite les coûts logistiques supplémentaires (transport d’un décor entier par exemple), l’achat de matériaux, il ne détériore pas les surfaces animées (contrairement à une peinture, une moulure ou autre…) et évite les temps de montage et de démontage.
- Il permet de décupler l’expérience par son aspect immersif et peut devenir un formidable outil pédagogique et interactif.